Le moustique tigre, espèce particulièrement agressive envers l’homme pendant la journée et potentiellement vectrice de maladies (dengue, chikungunya, zika), réapparait dans nos villes. Pour limiter au maximum les risques d’infection et les nuisances occasionnées par ce moustique, il est essentiel de lutter contre sa prolifération.
Dans le sud de la région, le moustique est là depuis début mai. Dans ce cadre, la mobilisation de la population est primordiale. Chacun, en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples, peut participer à cette lutte.
Reconnaitre le moustique-tigre... Le moustique-tire est rayé, blanc et noir (corps et pattes). Il est très petit (5 mm). Sa piqûre est douloureuse. Il pique durant la journée, ce n’est donc pas lui qui vous empêche de dormir la nuit ! C’est enfin un moustique urbain qui se déplace peu et qui se reproduit dans le moindre contenant d’eau stagnante.
Comment lutter ? En supprimant ou en vidant tous les endroits et objets pouvant retenir l’eau de pluie pour empêcher le moustique-tigre de pondre et proliférer :
- Contrôlez vos récupérateurs d’eau de pluie (+ de 50 % des gîtes larvaires en Gironde) ;
- Eliminez les endroits où l’eau peut stagner à l’intérieur comme à l’extérieur (coupelles des pots de fleurs, bâches, encombrants, jeux d’enfants, etc.) ;
- Vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie et notamment les regards où l’eau peut stagner ;
- Couvrez les réservoirs d’eau (bidons, citernes, bassins) avec un voile ou un tissu ainsi que les piscines hors d’usage.
Plus d’infos : www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr
Fausse-bonne idée n°1
« J’ai dans mon jardin des buissons infestés de moustiques, je suis sûr qu’il y a plein de larves, je ferai mieux de les couper ! »
FAUX !
Les buissons ne sont que des zones de repos des moustiques-tigres. Comme nous, ils apprécient leur fraîcheur. Les couper ne ferait pas disparaître le moustique qui continuerait à se reproduire dans le moindre petit contenant d’eau stagnante. Pour faire la chasse au moustique-tigre, une seule solution : découvrir les endroits où il pond ses œufs et les supprimer.
Fausse-bonne idée n°2
« On n’en peut plus de tous ces moustiques, une bonne opération de démoustication règlerait le problème. »
FAUX !
Une opération de démoustication tuerait les moustiques qui volent à un instant T, mais le répit en serait que de quelques jours. De nouveaux moustiques naîtraient des larves, à l’abri dans leurs réserves d’eaux stagnantes. Les opérations de démoustication ne sont engagées que lorsqu’il existe un risque sanitaire avéré de contamination pour une zone d’habitation.
