Rénovation de l'école Jacques Brel

Le contexte (2024)

Depuis plusieurs années, la Commune de Canéjan a clairement affirmé sa volonté d’entretenir et de moderniser les bâtiments communaux en matière d’accessibilité, de sécurisation et de rénovation énergétique. Dans le cadre de cette démarche, la Commune s’est fixée comme objectif, sur le mandat en cours, d’engager un processus de rénovation du groupe scolaire Jacques Brel.

L'école élémentaire Jacques Brel a été inaugurée en 1973. Elle compte à ce jour 8 classes et 202 élèves.

Le bâtiment est aujourd’hui vieillissant et des travaux de rénovation doivent être menés afin d'améliorer la qualité de vie et de travail de ses usagers et ceci sur 2 volets principaux :

• La rénovation énergétique : objectif de réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre ;
• L’accessibilité des personnes handicapées : améliorer/garantir la mise en accessibilité aux personnes en situation de handicap.

Les études

Pour ce faire, une étude énergétique a été réalisée incluant un bilan économique et 3 scénarios visant à accompagner la collectivité pour :

• Établir un programme de travaux permettant une réduction des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre ;
• Évaluer un temps de retour sur investissement « dynamique » des différents scénarios envisagés en tenant compte de l’évolution du prix des énergies et des surcoûts éventuels de maintenance ;
• Analyser le comportement du bâtiment en situation de surchauffe estivale afin d’apporter des solutions susceptibles d’améliorer la performance du bâti en période de surchauffe.

En conclusion, le rapport stipule les éléments suivants :
- Les déperditions statiques liées à la performance du bâti (murs, planchers hauts, planchers bas, ponts thermiques et menuiseries) représentent 92 % de la totalité des déperditions.
Cette part est très importante et s’explique par la faible performance des parois, notamment des parois verticales (49% des pertes de chaleur globales). L’absence d’isolation induit de fortes pertes de chaleur.
- Les menuiseries, moyennement performantes, représentent 18 % des déperditions. La grande surface vitrée du bâtiment impacte directement sur les pertes de chaleur.
- Le renouvellement d’air dans le bâtiment induit uniquement 8 % des déperditions. Peu de systèmes de ventilation mécanique sont présents sur le site.

3 scénarios possibles se dégagent de cette étude :

• 1^er scénario : il présente des actions énergétiques à fort impact sur les consommations (isolation par l’extérieur et isolation des planchers) induisant ainsi un fort gain énergétique et permettant de changer le bâtiment d’étiquette énergétique. Il présente également la mise en accessibilité du bâtiment par la création d’un ascenseur. Gain du 1^er scénario : 37 % d’économie d’énergie en % par rapport à l’état initial (kWhEF/an) pour un coût total de 312 732 € HT.
• 2^ème scénario : il intègre toutes les actions de confort d’été ainsi que les préconisations du scénario 1. Néanmoins, ce scénario entraîne une hausse des consommations énergétiques du fait de l’intégration de sur-ventilation nocturne et des stores extérieurs toiles. Il présente également la mise en accessibilité du bâtiment par la création d’un ascenseur. Gain du 2^ème scénario : 31 % d’économie d’énergie en % par rapport à l’état initial (kWhEF/an) pour un coût total de 577 142 € HT.
• 3^ème scénario : Il présente une rénovation globale du bâtiment garantissant une très bonne performance  énergétique. Il présente également la mise en accessibilité du bâtiment par la création d’un ascenseur. Gain du 3^ème  scénario : 40 % d’économie d’énergie en % par rapport à l’état initial (kWhEF/an) pour un coût total de 790 170 € HT.
• Compléments de scénario :
  - Mise en place de panneaux photovoltaïques : 133 000 € HT
  - Volets roulants en extérieurs : surcoût de 23 490 € HT

Le projet retenu

Après examen des différentes solutions, le scénario n°3 ainsi que les compléments de scénario ont été retenus. Ce scénario comprend une rénovation globale du bâtiment permettant d’atteindre un gain d’économie d’énergie de 40 % minimum. L’ensemble des postes de travaux composant le scénario n°3 ont été jugés appropriés pour atteindre les objectifs définis par la collectivité pour un montant maximum de subventions mobilisables, conformément aux grandes priorités thématiques éligibles au Fonds Vert, aux aides du Conseil Départemental de Gironde, au Fonds Chêne et à d'autres fonds portant sur la rénovation des bâtiments publics.